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Sebastien Lebegue - Photography

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Sebastien Lebegue - Photography

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  • Onagawa - Poupée - Juin 2011<br />
Les zones commerciales du front de mer et les zones d'habitations qui sétendent jusqu'en fond de vallée ont été les plus meurtris. Trop souvent la population n'a pas eu le temps de réagir et le nombre de victimes est considérable : 923 des dix milles habitants dOnagawa sont morts ou disparus.
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  • Onagawa  Bonze Yamato Bijo -  logements provisoires Kasetsu jutaku  Mars 2012.Le bonze YAMATO Bijo est volontaire. Il rend visite aux personnes et parle longuement avec elles. Le culte nest pas sa priorité même si le réconfort par la prière est important en cette période de commémoration. En arrière plan, le premier téléfilm tourné sur les lieux de la catastrophe est diffusé sur NHK.
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  • Onagawa  Satsuki KASHIMURA logements provisoires Kasetsujutaku  Mars 2012.Satsuki Kashimura et sa famille ont vécu pendant six mois au village de tente proche du Centre de réfugiés. Depuis le mois de septembre, ils vivent dans les logements provisoires gouvernementaux en fond de vallée. Leur situation est prévue de se prolonger sur deux années minimum, mais ils ne savent pas vraiment quel sera leur issue future.  Lespace pour deux adultes et deux enfants est denviron 24 m2
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  • Onagawa  Front de mer  temps de neige identique  Mars 2012.Il y a un an, le même climat neigeux frappait la région.  La plupart des gens étaient dehors, parfois sans vêtement chaud. Dans le centre de réfugiés, les vitres étaient cassé par le tremblement de terre et la neige pénétrait dans les salles.
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  • Onagawa  Logements provisoires Kasetsu jutaku  Mars 2012.Depuis le 11 mars 2011, le gouvernement na eu de cesse de trouver des solutions pour loger les quatre vingt milles personnes réfugiés. Lune dentres elles fut daménager des villages dappartement provisoires en préfabriqué.
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  • Onagawa  Logements provisoires Kasetsu jutaku  Mars 2012.Depuis le 11 mars 2011, le gouvernement na eu de cesse de trouver des solutions pour loger les quatre vingt milles personnes réfugiés. Lune dentres elles fut daménager des villages dappartement provisoires en préfabriqué. Ici, les Kasetsu jutaku proche du centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan.
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  • Onagawa  Cérémonie commémorative du 11 mars 2012.Dans le Undôjô sôgô taikukan, anciennement centre de réfugiés se tient la cérémonie commémorative du 11 mars. Tous sont vêtus de noir. 923 des dix milles habitants dOnagawa sont morts ou disparus.
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  • onagawa - Waka SUZUKI - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Waka Suzuki vit au centre de réfugiés avec son mari. Tous deux ont perdu leur maison et leur magasin qui se trouvaient à Onagawa et attendent un logement proposé par le gouvernement. Elle m'évoque son histoire et me parle de ses souvenirs et désirs [...] .« Pour le futur, j'ai plein de rêves » lance-t-elle. « Dabord, je veux voyager comme avant ! » Elle sort des photographies panoramiques de ses voyages qu'elle a pu retrouver dans les décombres. Elle parle de Singapour, d'Osaka ou de son séjour préféré à Kyoto lors de la fête de Gion. Elle les passe et repasse en silence. Puis sa gorge se noue en disant à nouveau : « oui, jai beaucoup de rêves »..Ces rêves dont elle parle sont inaccessibles et en deviennent douloureux. Le passé existe sous quelques images retrouvées, les photographies permettent alors de s'évader quelques instants. Mais, la réalité de ce présent difficile revient vite faire surface. Les photos du passé renvoient alors à ce qui fut à jamais perdu. Le choc est tel que pour longtemps, toutes projections futures en deviennent inabordables.
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  • Onagawa - Le front de mer - Juin 2011<br />
La baie dOnagawa est l'une des plus orientales du Japon et se trouve dans l'axe de l'épicentre. Sa configuration géographique fait penser à un entonnoir où la ville serait l'embouchure du cône. Les tonnes deaux  poussées par locéan ont crée un flux puissant qui na fait que monter et saccélérer, coincé entre les montagnes, pour détruire tout sur son passage.
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  • Onagawa  Front de mer  temps de neige identique  Mars 2012.Il y a un an, le même climat neigeux frappait la région.  La plupart des gens étaient dehors, parfois sans vêtement chaud. Dans le centre de réfugiés, les vitres étaient cassé par le tremblement de terre et la neige pénétrait dans les salles.
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  • Onagawa - Waka SUZUKI - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Waka Suzuki vit au centre de réfugiés avec son mari. Tous deux ont perdu leur maison et leur magasin qui se trouvaient à Onagawa et attendent un logement proposé par le gouvernement. Elle m'évoque son histoire et me parle de ses souvenirs et désirs [...] .« Pour le futur, j'ai plein de rêves » lance-t-elle. « Dabord, je veux voyager comme avant ! » Elle sort des photographies panoramiques de ses voyages qu'elle a pu retrouver dans les décombres. Elle parle de Singapour, d'Osaka ou de son séjour préféré à Kyoto lors de la fête de Gion. Elle les passe et repasse en silence. Puis sa gorge se noue en disant à nouveau : « oui, j'ai beaucoup de rêves »..Ces rêves dont elle parle sont inaccessibles et en deviennent douloureux. Le passé existe sous quelques images retrouvées, les photographies permettent alors de s'évader quelques instants. Mais, la réalité de ce présent difficile revient vite faire surface. Les photos du passé renvoient alors à ce qui fut à jamais perdu. Le choc est tel que pour longtemps, toutes projections futures en deviennent inabordables.
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  • Onagawa  - Satsuki KASHIMURA - Village de tentes -Juin 2011<br />
Satsuki KASHIMURA devant sa tente. "Nos journées se passent dans l'attente. Nous n'avons rien à faire ici, nous navons plus de travail. Il n'y a plus de ville. De temps en temps on fait la sieste ou comme aujourd'hui où la pluie produit beaucoup de boue, nous nettoyons nos entrés et les sanitaires extérieurs."
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  • Onagawa - Basculement - Juin 2011<br />
Constat par les architectes et les ingénieurs. Cette vision est improbable pour tout concepteur de bâtiments. L'arrachement des fondations et le basculement de la construction résultent de la force et de la hauteurs des eaux, s'élevant ici à plus de 20 mètres.
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  • Onagawa  Logements provisoires Kasetsu jutaku  Mars 2012.Depuis le 11 mars 2011, le gouvernement na eu de cesse de trouver des solutions pour loger les quatre vingt milles personnes réfugiés. Lune dentres elles fut daménager des villages dappartement provisoires en préfabriqué. Ici, les Kasetsu jutaku en fond de vallée.
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  • Onagawa  Kotomi AMBE -  logements provisoires Kasetsu jutaku  Mars 2012.Kotomi Ambe vit seule dans un logement provisoire depuis le mois daoût 2011. Son espace de vie actuel est de 12 m2 environ. il comprend une petite cuisine, un sanitaire et une petite pièce de vie et de couchage.
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  • Onagawa  Cérémonie commémorative pour les employés de la banque -  11 mars 2012.13 employés de la banque sont morts ce jour là. Ils devaient restés à leur poste jusquaux derniers moments. La cérémonie eut lieu dans les anciens locaux et rassemblaient les employés, les amis, les familles, les conjoints. Une femme portant la photo de son mari serrée contre elle est restée dehors, trop émue.
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  • Onagawa  Kotomi AMBE -  logements provisoires Kasetsu jutaku  Mars 2012.Kotomi Ambe vit seule dans un logement provisoire depuis le mois daoût 2011.  Son fils, qui est dans une même situation lui rend visite régulièrement.  Depuis peu, elle pense à quitter se logement pour faire construire une nouvelle maison. Seulement, elle ne sait pas encore où aller.
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  • Onagawa - travaux de démolition - juin 2011<br />
Du front de mer au fond de la vallée, les ravages du tsunami sont tels que rien ne pourra être préservé. Ce bâtiment de quatre étages fut submergé et, comme tous les autres encore debout, il sera détruit. Au fond de la vallée, dans une ancienne zone résidentielle, s'amoncèle des tonnes de tout ce qui fut détruit. Les débris sont agglomérés par catégories de bois, dacier, de béton ou de matières diverses afin que dans la mesure du possible, une majorité des matériaux soit recyclés.
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  • Onagawa - Keita HORIMURA - juin 2011<br />
Keita Horimura m'emmène dans son camion benne chargé de débris d'architectures pour quelques kilomètres de traversée de l'ancienne ville. Le 11 mars, il prit sa fille à lécole et se réfugia sur les crêtes. Étant bloqué et n'ayant plus de lieu où rester, ils passèrent la nuit dans la voiture. Aujourdhui il vit hébergé dans sa famille en dehors de la ville. .Lorsque nous arrivons au front de mer, Il me montre une carcasse déformée, anciennement sa maison. Il fait face à sa condition en disant que rien ne peut plus être changé et quil faut avancer. En me quittant il lance à nouveau un message d'espoir disant que le Japon et les Japonais sont fort et se relèveront : Gambate Nippon ! (Courage Japon !)
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  • Onagawa  - Satsuki KASHIMURA - Village de tentes - juin 2011<br />
« Avant le séisme, j'avais une vie simple sans drame. Je ne m'en rendais pas vraiment compte, mais la normalité faisait du bien. Elle nous manque atrocement lorsquon en est privé. Je n'étais pas riche et ce n'est pas d'argent dont j'ai besoin aujourdhui mais d'une maison où je pourrais accueillir ma famille. Nous avons besoin de repos avant tout. Néanmoins, une chose assez simple auquel les organisations ne pensent pas forcément nous manque. Elle ferait plaisir et donnerai quelques instants de gaité à tous. Nous voulons nous amuser et faire un feu d'artifice. »
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  • Onagawa - Béton - Juin 2011<br />
Au front de mer, un cube de béton de 6 mètres de côté, anciennement une habitation, fût simplement roulé comme un cailloux de rivière. Dans le garage, un véhicule tient toujours sa place en position couchée. Les lieux de vie s'exposent aux observateurs à l'horizontale.
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  • Onagawa - front de mer - Juin 2011<br />
Le tsunami est arrivé par là. .Après son passage, tout le front de mer s'est affaissé d'un mètre environ. La route du port est toujours sous les eaux. la nature a redessiné les limites du littoral. Sur certaines régions côtières, les anciens installaient des stèles toujours visibles aujourdhui, pour marquer les limites submerssibles à ne pas franchir pour les futures constructions.
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  • Onagawa - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Le volume des salles étant conséquent, la plupart des espaces sont cloisonnés par des voiles posés sur de structures tubulaires en carton. Les boites de rangement pleines du peu dont les gens disposent encore, sempilent sur autour des futons. Certains ont réussis à retrouver quelques biens, un réveil, un bibelot ou par chance des vêtements. D'autres n'ont plus rien ou seulement ce qui a pu leur être donné.
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  • Onagawa - Elsa ABE - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Depuis le 11 mars, la population est logée dans le Undôjô sôgô taikukan, complexe sportif à la sortie de la ville. Bien que beaucoup aient pu rejoindre leurs familles ou se faire allouer par l'état une habitation provisoire, les salles sont encore largement peuplées. .Les accessions au logement progressent, certains emplacements dans les gymnases se vident pendant que d'autres s'aménagent en confort. L'espace personnel des familles ainsi s'élargit et atteint une once de vie privée supplémentaire.
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  • Onagawa  daugther of Satsuki KASHIMURA  logements provisoires Kasetsujutaku  Mars 2012.Satsuki Kashimura et sa famille ont vécu pendant six mois au village de tente proche du Centre de réfugiés. Depuis le mois de septembre, ils vivent dans les logements provisoires gouvernementaux en fond de vallée. Leur situation est prévue de se prolonger sur deux années minimum, mais ils ne savent pas vraiment quel sera leur issue future.  Lespace pour deux adultes et deux enfants est denviron 24 m2
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  • Onagawa  - Espace semi-privatifs au centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Aujourdhui, les besoins de chacun s'orientent vers un gain d'intimité et l'accession d'un environnement où ils pourraient trouver un peu de repos. Tous traversent une épreuve d'endurance, mais tous n'ont pas les mêmes forces pour la surmonter..Malgré la patience générale des sinistrés, l'attente est une épreuve supplémentaire car le dénouement de cette crise n'est toujours pas défini. Si les personnes souhaitent rapidement quitter les salles communes et gagner en autonomie dans les logements provisoires, elles ne savent ni quand ni comment elles seront logées dans de vraies habitations. Pour un retour à la normale, certains parlent de mois, d'autres dannées, certains toujours choqués ne peuvent se projeter. Une situation temporaire est ancrée, mais chacun espère que cette dernière ne se transformera pas en situation prolongée ou définitive.
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  • Onagawa  - Heure du repas - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Au rez-de-chaussée du centre,  Emiko HAYAKI restaure des photographies. Elle travaille pour la mairie et nettoie une partie des nombreux stocks encore disponibles dans les locaux du stade. Les photographies sont ensuite affichées sur les murs des trois niveaux du centre.
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  • Onagawa - Yoko SUZUKI - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Yoko SUSUKI retrouve depuis peu une activité. Elle produit des vases ou autres objets décoratifs qu'elle offre à ces amis ou vend une somme modique. Elle produisait par passion avant le 11 mars, mais espère touver désormais un moyen de s'en sortir.
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  • Onagawa - Village de tentes - Juin 2011<br />
Le village de tentes fut installé par larmée dès les premiers jours pour désengorger les salles de sport largement surchargées. La répartition de ces logements vers les familles cest faite au hasard. Le climat nest pas toujours favorable, mais la plupart sont satisfaits car le gain en intimité est considérable. .Toutefois, tous sont en attente de meilleurs logements.
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  • Onagawa - Photographies - Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Au rez-de-chaussée du centre,  Emiko HAYAKI restaure des photographies. Elle travaille pour la mairie et nettoie une partie des nombreux stocks encore disponibles dans les locaux du stade. Les photographies sont ensuite affichées sur les murs des trois niveaux du centre. Des scènes de mariages se juxtaposent à celles d'exploits sportifs, de voyages, de premiers pas ou de repas de famille. Toutes les vies semblent se mélanger dans une esthétique commune dimages altérées. Certaines sont jaunies par le temps, d'autres partiellement effacées, ou ondulées. Toutes ont pour point commun de patienter le retour de leurs propriétaires sans toutefois être sûr qu'il ne viendra jamais.
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  • Onagawa - Photographies - Undôjô sôgô taikukan- Juin 2011<br />
Des scènes de mariages se juxtaposent à celles d'exploits sportifs, de voyages, de premiers pas ou de repas de famille. Toutes les vies semblent se mélanger dans une esthétique commune d'images altérées. Certaines sont jaunies par le temps, d'autres partiellement effacées, ou ondulées. Toutes ont pour point commun de patienter le retour de leurs propriétaires sans toutefois être sûr qu'il ne viendra jamais..Malgré les efforts de restauration pour faire renaître un peu de ce passé heureux, il ne semble pas possible de détourner cette date charnière du 11 mars 2011 qui existe désormais en chacun et en toute chose.
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  • Onagawa  Logements provisoires Kasetsu jutaku  Mars 2012.Les logement provisoires sont assemblés en bloc régulier déssinant des rues et allées perpendiculaire. Les enfants en font leur espace de jeux
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  • Onagawa  Cérémonie commémorative pour les employés de la banque -  11 mars 2012.13 employés de la banque sont morts ce jour là. Ils devaient restés à leur poste jusquaux derniers moments. La cérémonie eut lieu dans les anciens locaux et rassemblaient les employés, les amis, les familles, les conjoints. Une femme portant la photo de son mari serrée contre elle est restée dehors, trop émue.
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  • Au front de mer, un cube de béton de 6 mètres de côté, anciennement une habitation, fût simplement roulé comme un cailloux de rivière. Dans le garage, un véhicule tient toujours sa place en position couchée. Les lieux de vie sexposent aux observateurs à lhorizontale.
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  • « Je nai entendu quune seule fois lannonce de larrivée de la vague ainsi que lordre de prendre la fuite. Très rapidement, la mairie qui diffusait lappel a été submergée. Nous nentendions plus rien si ce nest le fracas des maisons emportées et le grondement de leau. Lorsque nous avons pris la fuite, nous avons vu la ville se faire engloutir, les voitures sentrechoquer, les habitations se broyer entre-elles par les reflux. » .Satsuki Kashimura - réfugiée au village de tentes
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  • Lorsquelle sont encore debout, a plupart des maisons dIshinomaki ont été noyées sur le premier niveau. Sur la partie est de la ville, plus personne ne vit entre la route principale et le front de mer. Des centaines de maisons sont devenues inhabitables et attendent dêtre nettoyées. Beaucoup sont dangereuses et vouées à la destruction. .Les habitants attendent parfois leur retour chez eux. Ils sont refugiés dans les centres, ont obtenu des logements provisoires par le gouvernement, ont déménagé chez la famille au nord dIshinomaki ou dans dautres villes.
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  • Les abords de la route principale sont les premières zones où les rues et les maisons ont été nettoyées. Mais lorsquon sécarte pour pénétrer les anciens quartiers résidentiels, on saperçoit quil reste beaucoup à faire. Il ny a pas de répit pour lil, absolument tout est marqué par la vague. Les perspectives sont accentuées par le vide laissé au-dessus des fondations. Les volumes architecturaux ont perdu leur rigidité et beaucoup devront être détruits.
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  • Les eaux restent stagnantes en bien des lieux. Les poissons jonchent les rues. Les maisons vascillent.
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  • En centre ville, larmée a installé dès les premiers jours un sento, un bain public..Les réfugiés des divers centres ainsi que la population viennent toujours sy laver. .Dans les premiers jours, il ny avait ni eau ni électricité. Le confort et lhygiène des personnes étaient minimes. Le climat était à la neige. Autant dire que le fait de pouvoir prendre un bain chaud était un réel réconfort..Le sento est un lieu pour se laver, mais est aussi un lieu social. Le silence règne, mais tout le monde se lave ensemble. Habituellement, on y va en famille ou avec des amis.
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  • Le 11 mars, Yasushi Kawanobe sest réfugié sur les hauteurs proches du centre ville. Limmeuble où il vit fut noyé sur le premier niveau mais son appartement fut épargné. Après le retrait des eaux, il est rentré chez lui et seul le sol était humide. Seulement, toute alimentation électrique et tout approvisionnement alimentaire était impossible. Il est resté chez lui pendant une semaine sans pouvoir se ravitailler. .Chaque jour, Yasushi parcours la ville pour constater encore ou offrir son aide à ceux qui le désirent. Les bateaux séparpillent dans les rues dIshinomaki, parfois à plusieurs centaines de mètre de la rivière.
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  • Lactivité industrielle portuaire et donc une grande partie des emplois de la population dIshinomaki furent réduites à néant. Les infrastructures ont disparu ou ont été laissées à labandon. Certains stocks de poisson datant davant le 11 mars sont toujours dans des hangars, à létat de décomposition. Le nettoyage de ces zones sétendra encore sur de nombreux mois.
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  • Kei et Akiko Kondo vivaient dans le quartier du port. Le 11 mars, Kei travaillaient dans lautre partie de la ville et avait pu se réfugier sur les hauteurs. Sa femme Akiko était avec leur fils et le père de Kei dans la maison. Tous trois ont échappé de justesse à la vague en montant dans la voiture et fuyant vers les montagnes, pourtant situées à quelques centaines de mètre. Le tsunami est arrivé si subitement quils ont terminé leur course les genoux dans leau, aidé par ceux qui avaient déjà réussi à monter..Ce jour là il neigeait et leau est restée haute jusque très tard dans la soirée. Kei voulait rejoindre sa famille et sa maison sans pourtant savoir sils étaient en vie, mais bouger était impossible. .Pendant une journée complète, Kei a essayé de traverser la ville pour les rejoindre. «Le premier paysage que jai vu, cétait vraiment lenfer.» Les cadavres jonchaient le sol et étaient pris dans les ruines, lavancée se faisait dans des eaux stagnantes en équilibre sur des structures métalliques et des portions de maison..Ils ont mis 4 jours pour se retrouver, Chacun sétaient réfugiés dans des centres improvisés, sans aucun moyen de communiquer que par le bouche à oreille..Aujourdhui, ils rénovent leur maison toujours debout, mais fortement endommagée par le tsunami. Elle nest pas très sûre, et il faudra sans doute la reconstruire, mais ce quartier les a vu grandir, et bien que la zone soit fortement à risque, toute la famille ainsi que le voisinage espèrent  y revenir et y créer un jour une nouvelle vie..Le t-shirt de Kei est évocateur de son volontarisme: change brings life (changer apporte la vie).
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  • Presque la totalité des bâtiments encore debout vacillent. Ils sont dans un état de ruine où léventrement produit par le tsunami vers une vie privée dévoilée, laisse toujours apparaître un chaos intérieur..Arpenter Ishinomaki aujourdhui veut aussi dire voir ce qui ne devrait pas lêtre. Les maisons sont ouvertes, abandonnée par la force des choses, les objets personnels jonchent les rues.
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  • Les abords de la route principale sont les premières zones où les rues et les maisons ont été nettoyées. Mais lorsquon sécarte pour pénétrer les anciens quartiers résidentiels, on saperçoit quil reste beaucoup à faire. Il ny a pas de répit pour lil, absolument tout est marqué par la vague. Les perspectives sont accentuées par le vide laissé au-dessus des fondations. Les volumes architecturaux ont perdu leur rigidité et beaucoup devront être détruits.
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  • Lactivité industrielle portuaire et donc une grande partie des emplois de la population dIshinomaki furent réduites à néant. Les infrastructures ont disparu ou ont été laissées à labandon. Certains stocks de poisson datant davant le 11 mars sont toujours dans des hangars, à létat de décomposition. Le nettoyage de ces zones sétendra encore sur de nombreux mois.
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  • Il n'existe quasiment plus rien du quartier résidentiel Minami Hamacho. Les habitants viennent toujours constater les dégats ou essayer de nettoyer des parcelles.
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  • La plupart des boutiques de la ville sont fermées. les rez de chaussés ont été dévastés, et lors que les devanture sont encore présentes, elles sont fortement marquées par la vague. Seulement le centreville retrouve un semblant d'activité.
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  • Photographie déposée au milieu des ruines, mémorial funeste ou acte despoir que cette personne ou ses proches repassent par là..La vague a tout dispersé. Aussi, lorsque des objets personnels sont retrouvés au milieu des décombres ils sont placés à la vue de tous à dessein de récupération.
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  • Le nettoyage des rue et des canivaux se poursuit à main d'oeuvre par la population et les volontaires. Les engins ont dégagé le plus gros, mais il reste beaucoup à faire.
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  • Lactivité industrielle portuaire et donc une grande partie des emplois de la population dIshinomaki furent réduites à néant. Les infrastructures ont disparu ou ont été laissées à labandon. Certains stocks de poisson datant davant le 11 mars sont toujours dans des hangars, à létat de décomposition. Le nettoyage de ces zones sétendra encore sur de nombreux mois.
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  • Les zones résidentielles et portuaires étaient entre la mer et un relief. Par endroit, sept-cents mètres seulement séparent le littoral de la montagne salvatrice. Mais pour beaucoup cette distance qui semble pouvoir être atteinte presque à pied aura été bien trop longue. Les témoignages sont troublants, contés à fleur de peau. Un groupe de jeunes de vingt ans à peine me raconte comment ils ont survécu et comment ils vivent toujours leur impuissance. Ils ne pouvaient pas aider les centaines de personnes mortes emportées face à eux. .Je suis sur lun des échappatoires de la vague. Leau est montée à plus de dix mètres, à peu près là où je me trouve.
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  • Chun Kawara vit au centre de réfugiés Minato Shôgakkô..Avant le passage du tsunami, il était artiste international. Il définissait sa pratique comme du street art. Son tracé et son style en figuration libre offrait un juste compromis en rigueur plastique et folie festive. Il investissait les volumes en peignant sols et plafonds des musées ou dautres espaces publics lors expositions en Corée, en Thaïlande et en Chine..Cette vie sécrit aujourdhui au passé car Chun Kawara ne désire plus peindre ni exposer depuis que ce jour tragique lui a enlevé sa femme..Depuis le 11 mars, Chun Kawara est volontaire à la reconstruction et au nettoyage dans le quartier du port. Il encadre les volontaires, restaure des vélos pour la communauté, ou dessine pour les enfants du centre des images aux  messages joyeux Aussi, sa gaieté quotidienne et sa disponibilité aident la communauté à voir leur renouveau sous un meilleur jour. Toutefois, il porte sur sa tenue de travail le mot Gokku (prison), seul signe extérieur dune condition intérieure quil combat..À Ishinomaki, tout le monde porte la tristesse en soi. Chacun la dissimule ou la manipule pour lextérioriser autrement. Les pleurs visibles ont peu de place, lheure est au retour à la vie et aux initiatives actives.
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  • Presque la totalité des bâtiments encore debout vacillent. Ils sont dans un état de ruine où léventrement produit par le tsunami vers une vie privée dévoilée, laisse toujours apparaître un chaos intérieur..Arpenter Ishinomaki aujourdhui veut aussi dire voir ce qui ne devrait pas lêtre. Les maisons sont ouvertes, abandonnée par la force des choses, les objets personnels jonchent les rues.
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  • Plus personne ne vit dans ce quartier, mais un appel est lancé aux anciens résidents éventuellement présent sur les lieux.  Les personnes souhaitant avoir de l'aide des volontaires pour nettoyer et assainir les maison doivent se faire connaitre au centre Minato Shogakko.
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  • En centre ville, la plupart des bâtiments sont en béton et ont résisté au tsunami. Mais, beaucoup de maisons individuelles n'ont pu tenir. Elles sont affaissées, ou parfois seulement les façades ont été arachées.
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  • Lactivité industrielle portuaire et donc une grande partie des emplois de la population dIshinomaki furent réduites à néant. Les infrastructures ont disparu ou ont été laissées à labandon. Certains stocks de poisson datant davant le 11 mars sont toujours dans des hangars, à létat de décomposition. Le nettoyage de ces zones sétendra encore sur de nombreux mois.
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  • Yoshiaki SHOJI était comptable et conseillé municipal dans une autre vie. Ce jour-là rien ne le prédestinait à assumer de telles fonctions et une si grande responsabilité en terme de protection et daccompagnement humain.  Son rôle aujourdhui sétablit dans lorganisation du centre au niveau du confort, de lalimentation, de la santé, et lorsque cest possible, du loisir  des résidents. Il supervise aussi les travaux de nettoyage et de déblaiement réalisés chaque jour par les sinistrés eux-mêmes et par les volontaires venus des autres régions du Japon. Mais lorsquon lui demande quelles sont ses fonctions, il répond avec une certaine humilité quil soccupe simplement des gens qui sont ici. Il accomplit avec passion cette tâche sans un seul jour  de repos depuis le 11mars et sans en voir laperçu dun seul avant longtemps.
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  • Kiyoi ABE, 65 ans, anciennement consultante pour kimonos, est à présent résidente du Centre par nécessité avant tout, mais aussi presque par choix. Ishinomaki est sa ville, elle ne veut pas la quitter ni quitter les amis quelle y a encore. Au centre de réfugiés, il existe une vie sociale qui fut éclatée le 11 mars. .Kiyoi Abe vit avec 11 autres personnes dans ce qui était une salle de classe. .Derrière elle et autour de son couchage sont rangés ces affaires. Elle conserve ce réveil jaune qui ne fonctionne plus et marque toujours lheure du passage du tsunami.
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  • Presque la totalité des bâtiments encore debout vacillent. Ils sont dans un état de ruine où léventrement produit par le tsunami vers une vie privée dévoilée, laisse toujours apparaître un chaos intérieur..Arpenter Ishinomaki aujourdhui veut aussi dire voir ce qui ne devrait pas lêtre. Les maisons sont ouvertes, abandonnée par la force des choses, les objets personnels jonchent les rues.
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  • Lactivité industrielle portuaire et donc une grande partie des emplois de la population dIshinomaki furent réduites à néant. Les infrastructures ont disparu ou ont été laissées à labandon. Certains stocks de poisson datant davant le 11 mars sont toujours dans des hangars, à létat de décomposition. Le nettoyage de ces zones sétendra encore sur de nombreux mois.
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  • Presque la totalité des bâtiments encore debout vacillent. Ils sont dans un état de ruine où léventrement produit par le tsunami vers une vie privée dévoilée, laisse toujours apparaître un chaos intérieur..Arpenter Ishinomaki aujourdhui veut aussi dire voir ce qui ne devrait pas lêtre. Les maisons sont ouvertes, abandonnée par la force des choses, les objets personnels jonchent les rues.
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  • Les abords de la route principale sont les premières zones où les rues et les maisons ont été nettoyées. Mais lorsquon sécarte pour pénétrer les anciens quartiers résidentiels, on saperçoit quil reste beaucoup à faire. Il ny a pas de répit pour lil, absolument tout est marqué par la vague. Les perspectives sont accentuées par le vide laissé au-dessus des fondations. Les volumes architecturaux ont perdu leur rigidité et beaucoup devront être détruits.
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  • L'ancienne cour du collège Minato Shôgakô est reconvertie en centre de volontaire. D'ici partent les équipes de bénévoles dirigées par les sinistrés eux-mêmes pour nettoyer les quartiers résidentiels.
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  • Les rues sont dégagées et propres depuis longtemps. Le paysage a beaucoup changé en quelques mois. Des carcasses de véhicules restent. Certaines maisons encore debout ont été nettoyées, séchées, assainies. Mais la vision dIshinomaki reste marquée profondément par le cataclysme..Les habitants sont toutefois satisfaits et chaque jour, aidés par des bénévoles, ils enlèvent des parties infimes des signes de cette destruction massive. Ainsi, chaque tâche effectuée est une avancée millimétrée face aux travaux colossaux qui sétendent encore sur des kilomètres.
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  • Minami Hamacho était un quartier résidentiel. Il fut pris de front dans un étau entre le rivage et une colline. Il nexiste plus aujourdhui quà létat de fondation mise à nue parsemée de sporadiques carcasses architecturales miraculeusement encore debout..Au milieu des ruines, un koinobori est dressé. .Chaque année le 5 mai, ces bannières en forme de carpe koï sont accrochées par coutume aux maisons lorsquun enfant de la famille atteindra les 5 ans dans lannée. Le premier koinobori est toujours noir et représente le père. Le second, plus petit et rouge symbolise la mère. Ensuite on ajoute une carpe chatoyante pour chaque enfant..Ici, seulement labsence denfant figure.
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  • Quartier résidentiel du front de mer. En arrière plan la barrière anti-tsunami. Elle sélève à près de 6 mètres au dessus du niveau normal de la mer. À Ishinomaki, la hauteur de la vague a varié de 10 à 14 m. La force des flux a créé une brèche de 40 mètres de long dans la digue en emportant les blocs de béton..Une anciènne habitante du quartier vient chaque jour à sa maison.
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  • Tout le front de mer est dépourvu d'électricité depuis le 11 mars. Les équipes s'affairent à réinstallé un réseau électrique afin qu'une activié puisse un jour redémarrer.
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  • Lécole de musique est sans dessus dessous. La montée des eaux étaient violentes. les dix mètres deau ont été atteint en quelques minutes.  .Proche dici se trouvait une école primaire. Seulement 34 enfants sur 108 ont échappé à la vague. Pour tous, le traumatisme est profond.
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  • Véhicule de lorganisme Peace boat le long de la rivière Kyu-kitagami rive ouest à hauteur du centre-ville..Peace boat est une organisation mondiale non gouvernementale travaillant pour la paix, les droits de lhomme, la protection de lenvironnement et le développement durable. Son siège est à Tokyo et fut fondé en 1984 par Kiyomi Tsujimoto. .Elle fut la premiere ONG sur les lieux et son aide est déployée sur les 400 km de côte dévastée par le tsunami.
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  • Ishinomaki offre une configuration géographique particulière. Elle sétend sur un front de mer large denviron neuf kilomètres coupée en son centre par un bras de rivière. Le tsunami a suivi ce large court deau pour senfoncer profondément dans les terres, contourner les reliefs et atteindre le centre ville. Les berges sensées protéger des montées deau nexistent plus. .Les débris des constructions balayées par le tsunami sont entassées dans plusieurs lieux de la ville et samassent en montagne de fer, de bois et dobjets personnels sur des dizaines de mètres.
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  • Un kilomètre sépare la montagne Hiyorigaoka du littoral. En contrebas, le quartier Minami Hamacho était principalement résidentiel. Seuls quelques bâtiments sont restés debout : lhôpital toujours fermé proche du port, un temple, des hangars ou maison, tous en  structures darchitectures partiellement évidées. Larmée civile japonaise a évacué la grande partie des débris déposés par la vague si bien que les rues et les fondations révèlent la trame géométrique anciennement urbaine de cet immense terrain vague.
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  • Au sommet de la montagne Hiyorigaoka qui se trouve au cur dIshinomaki, depuis le temple Kashimamiko Jinja, la population observe le littoral et constate lampleur des dégâts.
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  • Les abords de la route principale sont les premières zones où les rues et les maisons ont été nettoyées. Mais lorsquon sécarte pour pénétrer les anciens quartiers résidentiels, on saperçoit quil reste beaucoup à faire. Il ny a pas de répit pour lil, absolument tout est marqué par la vague. Les perspectives sont accentuées par le vide laissé au-dessus des fondations. Les volumes architecturaux ont perdu leur rigidité et beaucoup devront être détruits.
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  • Le réseau routier a été reconstruit et rehaussé de 60 cm. Il relit le centre ville au quartier du port et se prolonge jusquà la sortie de la ville..Cet axe principal de la ville fut noyé en partie pendant plusieurs semaines, limitant les aides et les possibilités daccès aux zones sinistrées. .Plus loin, je constate encore la force du tsunami. Une fondation en béton séparée de la construction quelle portait, sest trouvée déplacée de plusieurs mètres et déposée en diagonale à la limite de la chaussée. Je suis à un kilomètre du littoral.
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  • Intérieur dune maison dans le quartier du port après nettoyage des volontaires et passage des équipes sanitaires. .Personne ne sait à ce jour si les maisons pourront à nouveau être habitées, mais dans la mesure du possible, les maisons sont préparée pour un éventuel retour des familles et assainies pour éviter la progression des maladies.
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  • Onagawa n'existe plus - Juin 2011<br />
Le panorama se résume en une ville arrachée, pliée, broyée, disparue ! Il ne reste du bâti que des emplacements au sol à peine visibles. Quelques ossatures évidées, des bâtiments frêles ou des blocs de plusieurs étages en béton simplement couchés  séparpillent sur ce quétait Onagawa. .Lun deux encore debout comporte les marques visibles de la charge de leau jusquau quatrième étage.
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  • Onagawa - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Depuis le 11 mars, la population est logée dans le Undôjô sôgô taikukan, complexe sportif à la sortie de la ville. Bien que beaucoup aient pu rejoindre leurs familles ou se faire allouer par l'état une habitation provisoire, les salles sont encore largement peuplées.
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  • Onagawa - Elsa ABE - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Elsa ABE, ancienne résidente du site vivant aujourdhui dans les logements temporaires situés à l'extérieur des bâtiments, vient tous les jours rencontrer ces amis qui vivent toujours dans les salles de sport. La promiscuité prolongée a créé de  fort lien sociaux. Elle indique qu'au début, chacun dormait contre son voisin. La place manquait et le déplacement entre les couchages était quasi impossible.
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  • Onagawa - Koban du centre ville (poste de police) - juin 2011<br />
« Je n'ai entendu qu'une seule fois l'annonce de l'arrivée de la vague ainsi que l'ordre de prendre la fuite. Très rapidement, la mairie qui diffusait l'appel a été submergée. Nous n'entendions plus rien si ce n'est le fracas des maisons emportées et le grondement de leau. Lorsque nous avons pris la fuite, nous avons vu la ville se faire engloutir, les voitures s'entrechoquer, les habitations se broyer entre-elles par les reflux. » .Satsuki Kashimura - réfugiée au village de tentes
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  • Onagawa - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Le volume des salles étant conséquent, la plupart des espaces sont cloisonnés par des voiles posés sur de structures tubulaires en carton. Les boites de rangement pleines du peu dont les gens disposent encore, sempilent sur autour des futons. Certains ont réussis à retrouver quelques biens, un réveil, un bibelot ou par chance des vêtements. D'autres n'ont plus rien ou seulement ce qui a pu leur être donné.
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