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Sebastien Lebegue - Photography

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Onagawa - Waka SUZUKI - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011

Onagawa - Waka SUZUKI - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011
Waka Suzuki vit au centre de réfugiés avec son mari. Tous deux ont perdu leur maison et leur magasin qui se trouvaient à Onagawa et attendent un logement proposé par le gouvernement. Elle m'évoque son histoire et me parle de ses souvenirs et désirs [...] .« Pour le futur, j'ai plein de rêves » lance-t-elle. « Dabord, je veux voyager comme avant ! » Elle sort des photographies panoramiques de ses voyages qu'elle a pu retrouver dans les décombres. Elle parle de Singapour, d'Osaka ou de son séjour préféré à Kyoto lors de la fête de Gion. Elle les passe et repasse en silence. Puis sa gorge se noue en disant à nouveau : « oui, j'ai beaucoup de rêves »..Ces rêves dont elle parle sont inaccessibles et en deviennent douloureux. Le passé existe sous quelques images retrouvées, les photographies permettent alors de s'évader quelques instants. Mais, la réalité de ce présent difficile revient vite faire surface. Les photos du passé renvoient alors à ce qui fut à jamais perdu. Le choc est tel que pour longtemps, toutes projections futures en deviennent inabordables.

Filename
ONAGAWA-Tsunami-desaster-Lebegue-Suzuki-Waka-2011.jpg
Copyright
© Sébastien Lebègue
Image Size
3861x2574 / 4.4MB
11 mars 2011 march 11th Fukushima Ishinomaki Japan Onagawa Tohoku Tsunami catastrophe desaster destroyed town destructuction documentary earthquake environnement japon nobody reconstruction refuged center refugies reportage ruines school social tremblement de terre water
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ONAGAWA - Japan Tsunami
Onagawa - Waka SUZUKI - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Waka Suzuki vit au centre de réfugiés avec son mari. Tous deux ont perdu leur maison et leur magasin qui se trouvaient à Onagawa et attendent un logement proposé par le gouvernement. Elle m'évoque son histoire et me parle de ses souvenirs et désirs [...] .« Pour le futur, j'ai plein de rêves » lance-t-elle. « Dabord, je veux voyager comme avant ! » Elle sort des photographies panoramiques de ses voyages qu'elle a pu retrouver dans les décombres. Elle parle de Singapour, d'Osaka ou de son séjour préféré à Kyoto lors de la fête de Gion. Elle les passe et repasse en silence. Puis sa gorge se noue en disant à nouveau : « oui, j'ai beaucoup de rêves »..Ces rêves dont elle parle sont inaccessibles et en deviennent douloureux. Le passé existe sous quelques images retrouvées, les photographies permettent alors de s'évader quelques instants. Mais, la réalité de ce présent difficile revient vite faire surface. Les photos du passé renvoient alors à ce qui fut à jamais perdu. Le choc est tel que pour longtemps, toutes projections futures en deviennent inabordables.