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Sebastien Lebegue - Photography

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Sebastien Lebegue - Photography

TSUNAMI 2011-2012 All Galleries
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21 images Created 27 Feb 2012

ONAGAWA - Japan Tsunami

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  • Onagawa - Poupée - Juin 2011<br />
Les zones commerciales du front de mer et les zones d'habitations qui sétendent jusqu'en fond de vallée ont été les plus meurtris. Trop souvent la population n'a pas eu le temps de réagir et le nombre de victimes est considérable : 923 des dix milles habitants dOnagawa sont morts ou disparus.
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  • Onagawa - front de mer - Juin 2011<br />
Le tsunami est arrivé par là. .Après son passage, tout le front de mer s'est affaissé d'un mètre environ. La route du port est toujours sous les eaux. la nature a redessiné les limites du littoral. Sur certaines régions côtières, les anciens installaient des stèles toujours visibles aujourdhui, pour marquer les limites submerssibles à ne pas franchir pour les futures constructions.
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  • Onagawa  - Heure du repas - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Au rez-de-chaussée du centre,  Emiko HAYAKI restaure des photographies. Elle travaille pour la mairie et nettoie une partie des nombreux stocks encore disponibles dans les locaux du stade. Les photographies sont ensuite affichées sur les murs des trois niveaux du centre.
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  • Onagawa - Village de tentes - Juin 2011<br />
Le village de tentes fut installé par larmée dès les premiers jours pour désengorger les salles de sport largement surchargées. La répartition de ces logements vers les familles cest faite au hasard. Le climat nest pas toujours favorable, mais la plupart sont satisfaits car le gain en intimité est considérable. .Toutefois, tous sont en attente de meilleurs logements.
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  • Onagawa n'existe plus - Juin 2011<br />
Le panorama se résume en une ville arrachée, pliée, broyée, disparue ! Il ne reste du bâti que des emplacements au sol à peine visibles. Quelques ossatures évidées, des bâtiments frêles ou des blocs de plusieurs étages en béton simplement couchés  séparpillent sur ce quétait Onagawa. .Lun deux encore debout comporte les marques visibles de la charge de leau jusquau quatrième étage.
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  • Onagawa - Basculement - Juin 2011<br />
Constat par les architectes et les ingénieurs. Cette vision est improbable pour tout concepteur de bâtiments. L'arrachement des fondations et le basculement de la construction résultent de la force et de la hauteurs des eaux, s'élevant ici à plus de 20 mètres.
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  • Onagawa - Le front de mer - Juin 2011<br />
La baie dOnagawa est l'une des plus orientales du Japon et se trouve dans l'axe de l'épicentre. Sa configuration géographique fait penser à un entonnoir où la ville serait l'embouchure du cône. Les tonnes deaux  poussées par locéan ont crée un flux puissant qui na fait que monter et saccélérer, coincé entre les montagnes, pour détruire tout sur son passage.
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  • Onagawa - Béton - Juin 2011<br />
Au front de mer, un cube de béton de 6 mètres de côté, anciennement une habitation, fût simplement roulé comme un cailloux de rivière. Dans le garage, un véhicule tient toujours sa place en position couchée. Les lieux de vie s'exposent aux observateurs à l'horizontale.
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  • Onagawa  - Satsuki KASHIMURA - Village de tentes - juin 2011<br />
« Avant le séisme, j'avais une vie simple sans drame. Je ne m'en rendais pas vraiment compte, mais la normalité faisait du bien. Elle nous manque atrocement lorsquon en est privé. Je n'étais pas riche et ce n'est pas d'argent dont j'ai besoin aujourdhui mais d'une maison où je pourrais accueillir ma famille. Nous avons besoin de repos avant tout. Néanmoins, une chose assez simple auquel les organisations ne pensent pas forcément nous manque. Elle ferait plaisir et donnerai quelques instants de gaité à tous. Nous voulons nous amuser et faire un feu d'artifice. »
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  • Onagawa - Koban du centre ville (poste de police) - juin 2011<br />
« Je n'ai entendu qu'une seule fois l'annonce de l'arrivée de la vague ainsi que l'ordre de prendre la fuite. Très rapidement, la mairie qui diffusait l'appel a été submergée. Nous n'entendions plus rien si ce n'est le fracas des maisons emportées et le grondement de leau. Lorsque nous avons pris la fuite, nous avons vu la ville se faire engloutir, les voitures s'entrechoquer, les habitations se broyer entre-elles par les reflux. » .Satsuki Kashimura - réfugiée au village de tentes
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  • Onagawa - travaux de démolition - juin 2011<br />
Du front de mer au fond de la vallée, les ravages du tsunami sont tels que rien ne pourra être préservé. Ce bâtiment de quatre étages fut submergé et, comme tous les autres encore debout, il sera détruit. Au fond de la vallée, dans une ancienne zone résidentielle, s'amoncèle des tonnes de tout ce qui fut détruit. Les débris sont agglomérés par catégories de bois, dacier, de béton ou de matières diverses afin que dans la mesure du possible, une majorité des matériaux soit recyclés.
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  • Onagawa - Keita HORIMURA - juin 2011<br />
Keita Horimura m'emmène dans son camion benne chargé de débris d'architectures pour quelques kilomètres de traversée de l'ancienne ville. Le 11 mars, il prit sa fille à lécole et se réfugia sur les crêtes. Étant bloqué et n'ayant plus de lieu où rester, ils passèrent la nuit dans la voiture. Aujourdhui il vit hébergé dans sa famille en dehors de la ville. .Lorsque nous arrivons au front de mer, Il me montre une carcasse déformée, anciennement sa maison. Il fait face à sa condition en disant que rien ne peut plus être changé et quil faut avancer. En me quittant il lance à nouveau un message d'espoir disant que le Japon et les Japonais sont fort et se relèveront : Gambate Nippon ! (Courage Japon !)
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  • Onagawa - Elsa ABE - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Depuis le 11 mars, la population est logée dans le Undôjô sôgô taikukan, complexe sportif à la sortie de la ville. Bien que beaucoup aient pu rejoindre leurs familles ou se faire allouer par l'état une habitation provisoire, les salles sont encore largement peuplées. .Les accessions au logement progressent, certains emplacements dans les gymnases se vident pendant que d'autres s'aménagent en confort. L'espace personnel des familles ainsi s'élargit et atteint une once de vie privée supplémentaire.
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  • onagawa - Waka SUZUKI - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Waka Suzuki vit au centre de réfugiés avec son mari. Tous deux ont perdu leur maison et leur magasin qui se trouvaient à Onagawa et attendent un logement proposé par le gouvernement. Elle m'évoque son histoire et me parle de ses souvenirs et désirs [...] .« Pour le futur, j'ai plein de rêves » lance-t-elle. « Dabord, je veux voyager comme avant ! » Elle sort des photographies panoramiques de ses voyages qu'elle a pu retrouver dans les décombres. Elle parle de Singapour, d'Osaka ou de son séjour préféré à Kyoto lors de la fête de Gion. Elle les passe et repasse en silence. Puis sa gorge se noue en disant à nouveau : « oui, jai beaucoup de rêves »..Ces rêves dont elle parle sont inaccessibles et en deviennent douloureux. Le passé existe sous quelques images retrouvées, les photographies permettent alors de s'évader quelques instants. Mais, la réalité de ce présent difficile revient vite faire surface. Les photos du passé renvoient alors à ce qui fut à jamais perdu. Le choc est tel que pour longtemps, toutes projections futures en deviennent inabordables.
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  • Onagawa  - Espace semi-privatifs au centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Aujourdhui, les besoins de chacun s'orientent vers un gain d'intimité et l'accession d'un environnement où ils pourraient trouver un peu de repos. Tous traversent une épreuve d'endurance, mais tous n'ont pas les mêmes forces pour la surmonter..Malgré la patience générale des sinistrés, l'attente est une épreuve supplémentaire car le dénouement de cette crise n'est toujours pas défini. Si les personnes souhaitent rapidement quitter les salles communes et gagner en autonomie dans les logements provisoires, elles ne savent ni quand ni comment elles seront logées dans de vraies habitations. Pour un retour à la normale, certains parlent de mois, d'autres dannées, certains toujours choqués ne peuvent se projeter. Une situation temporaire est ancrée, mais chacun espère que cette dernière ne se transformera pas en situation prolongée ou définitive.
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  • Onagawa - Photographies - Undôjô sôgô taikukan- Juin 2011<br />
Des scènes de mariages se juxtaposent à celles d'exploits sportifs, de voyages, de premiers pas ou de repas de famille. Toutes les vies semblent se mélanger dans une esthétique commune d'images altérées. Certaines sont jaunies par le temps, d'autres partiellement effacées, ou ondulées. Toutes ont pour point commun de patienter le retour de leurs propriétaires sans toutefois être sûr qu'il ne viendra jamais..Malgré les efforts de restauration pour faire renaître un peu de ce passé heureux, il ne semble pas possible de détourner cette date charnière du 11 mars 2011 qui existe désormais en chacun et en toute chose.
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  • Onagawa - Photographies - Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Au rez-de-chaussée du centre,  Emiko HAYAKI restaure des photographies. Elle travaille pour la mairie et nettoie une partie des nombreux stocks encore disponibles dans les locaux du stade. Les photographies sont ensuite affichées sur les murs des trois niveaux du centre. Des scènes de mariages se juxtaposent à celles d'exploits sportifs, de voyages, de premiers pas ou de repas de famille. Toutes les vies semblent se mélanger dans une esthétique commune dimages altérées. Certaines sont jaunies par le temps, d'autres partiellement effacées, ou ondulées. Toutes ont pour point commun de patienter le retour de leurs propriétaires sans toutefois être sûr qu'il ne viendra jamais.
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  • Onagawa - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Depuis le 11 mars, la population est logée dans le Undôjô sôgô taikukan, complexe sportif à la sortie de la ville. Bien que beaucoup aient pu rejoindre leurs familles ou se faire allouer par l'état une habitation provisoire, les salles sont encore largement peuplées.
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  • Onagawa - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Le volume des salles étant conséquent, la plupart des espaces sont cloisonnés par des voiles posés sur de structures tubulaires en carton. Les boites de rangement pleines du peu dont les gens disposent encore, sempilent sur autour des futons. Certains ont réussis à retrouver quelques biens, un réveil, un bibelot ou par chance des vêtements. D'autres n'ont plus rien ou seulement ce qui a pu leur être donné.
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  • Onagawa - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Le volume des salles étant conséquent, la plupart des espaces sont cloisonnés par des voiles posés sur de structures tubulaires en carton. Les boites de rangement pleines du peu dont les gens disposent encore, sempilent sur autour des futons. Certains ont réussis à retrouver quelques biens, un réveil, un bibelot ou par chance des vêtements. D'autres n'ont plus rien ou seulement ce qui a pu leur être donné.
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  • Onagawa - Waka SUZUKI - Centre de réfugiés Undôjô sôgô taikukan - Juin 2011<br />
Waka Suzuki vit au centre de réfugiés avec son mari. Tous deux ont perdu leur maison et leur magasin qui se trouvaient à Onagawa et attendent un logement proposé par le gouvernement. Elle m'évoque son histoire et me parle de ses souvenirs et désirs [...] .« Pour le futur, j'ai plein de rêves » lance-t-elle. « Dabord, je veux voyager comme avant ! » Elle sort des photographies panoramiques de ses voyages qu'elle a pu retrouver dans les décombres. Elle parle de Singapour, d'Osaka ou de son séjour préféré à Kyoto lors de la fête de Gion. Elle les passe et repasse en silence. Puis sa gorge se noue en disant à nouveau : « oui, j'ai beaucoup de rêves »..Ces rêves dont elle parle sont inaccessibles et en deviennent douloureux. Le passé existe sous quelques images retrouvées, les photographies permettent alors de s'évader quelques instants. Mais, la réalité de ce présent difficile revient vite faire surface. Les photos du passé renvoient alors à ce qui fut à jamais perdu. Le choc est tel que pour longtemps, toutes projections futures en deviennent inabordables.
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