18 images Created 17 Dec 2014
DEUIL KANAK - Retour à l'esprit
La mort est la séparation du corps et de l’esprit. Le premier retourne à la terre et la nourrit, tandis que le second rejoint les esprits de ses ancêtres. C’est aussi l’arrêt de cette vie qui fut offerte par les oncles maternels.
La mort est la troisième et dernière des grandes étapes de la vie kanak.
Les cérémonies coutumières de deuil se passent sur plusieurs jours. Lorsque l’Être ferme les yeux, l’annonce de la mort suit les chemins coutumiers pour se répandre dans les clans alliés de la famille paternelle et vers le clan maternel.
Les premiers moments sont les veillées où chacun viendra partager les pleurs de la mère et présenter son respect au défunt. Les entrées des clans dans le deuil se font selon un ordre et un rang social en commençant par tous les clans alliés du père pour terminer par les oncles maternels du défunt, accompagnés de leurs clans. Ils tiennent un rôle primordial dans le deuil car ils reprennent possession de la vie qui fut donnée. Ils auront à leur charge trois étapes : la mise en cercueil du corps, sa fermeture et la mise en terre.
Après l’enterrement, les échanges coutumiers prendront place pour que, d’une part, la famille maternelle remercie pour le nom et le maintien de la vie, et d’autre part, lors d’une grande cérémonie finale, pour que le clan du père demande un pardon pour ne pas avoir maintenu la vie du défunt plus longtemps.
Le deuil est une situation particulière pour un reportage. Il est important de tenir une position de retrait, dans le plus grand respect des personnes et de leur vie privée. Les images sont montrées dans cette galerie avec l’accord coutumier des personnes concernées. Cependant, certains détails (les noms des clans et des familles) ne seront pas précisés. Le reportage ici présenté fut réalisé en aout 2013 à la tribu de Tendo, dans la région de Hienghène.
La mort est la troisième et dernière des grandes étapes de la vie kanak.
Les cérémonies coutumières de deuil se passent sur plusieurs jours. Lorsque l’Être ferme les yeux, l’annonce de la mort suit les chemins coutumiers pour se répandre dans les clans alliés de la famille paternelle et vers le clan maternel.
Les premiers moments sont les veillées où chacun viendra partager les pleurs de la mère et présenter son respect au défunt. Les entrées des clans dans le deuil se font selon un ordre et un rang social en commençant par tous les clans alliés du père pour terminer par les oncles maternels du défunt, accompagnés de leurs clans. Ils tiennent un rôle primordial dans le deuil car ils reprennent possession de la vie qui fut donnée. Ils auront à leur charge trois étapes : la mise en cercueil du corps, sa fermeture et la mise en terre.
Après l’enterrement, les échanges coutumiers prendront place pour que, d’une part, la famille maternelle remercie pour le nom et le maintien de la vie, et d’autre part, lors d’une grande cérémonie finale, pour que le clan du père demande un pardon pour ne pas avoir maintenu la vie du défunt plus longtemps.
Le deuil est une situation particulière pour un reportage. Il est important de tenir une position de retrait, dans le plus grand respect des personnes et de leur vie privée. Les images sont montrées dans cette galerie avec l’accord coutumier des personnes concernées. Cependant, certains détails (les noms des clans et des familles) ne seront pas précisés. Le reportage ici présenté fut réalisé en aout 2013 à la tribu de Tendo, dans la région de Hienghène.